Par Bruno PAYS, Professeur affilié à la Paris School of Business
L’économie numérique a impacté de manière significative la place de l’immobilier dans l’entreprise. La dimension et le rayonnement d’une société sont ainsi de moins en moins en rapport avec la taille ou l’esthétique de ses locaux. La tertiarisation de l’économie et le développement des nouvelles technologies ont dessiné des perspectives nouvelles : la surface moyenne des locaux professionnels a diminué, la proximité des centres de production et de distribution n’est plus une nécessité absolue tandis que la fiscalité occupe une place importante dans les préoccupations de l’entrepreneur, jusqu’à déterminer parfois le choix du lieu de son établissement… Le développement du télétravail autorise une implantation dans des lieux plus excentrés, donc moins chers et où les possibilités de construction se révèlent plus nombreuses, permettant à l’entreprise d’emménager dans des locaux sur mesure, mieux adaptés à ses besoins.
Ces besoins varient, bien sûr, selon l’activité, les ambitions et les moyens de l’entreprise. Disposer d’un local adapté à la réception de la clientèle reste indispensable pour favoriser le contact humain -une nécessité pour les professions libérales notamment. Mais au-delà des caractéristiques du local, l’exploitant doit opter pour un mode de gestion approprié à sa situation juridique, fiscale et financière.
I.- La transformation d’un local d’habitation
II.- L’acquisition du local par l’entreprise
III.- L’achat du local à titre privé
IV.- La sortie des actifs immobiliers
Cette chronique comporte 8 pages et a été publiée en Janvier-février 2022.
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