Par Pierre-Édouard LAGRAULET, Avocat au barreau de Paris, docteur en droit
D’ici à l’an 2100, les eaux devraient monter de 0,28 à 1,00 m, si l’on en croit les prévisions du GIEC. Dans sa vision la plus pessimiste, une partie non négligeable du littoral français va nettement reculer. Adieu alors, tout ou partie de Calais, Dunkerque, Honfleur, Deauville, Cabourg, St-Malo, Noirmoutier, le parc naturel du Marais Poitevin, l’île de Ré, l’île d’Oléron, les quais de Nantes, La Rochelle, la rive droite de Bordeaux et son quartier des Chartrons, Le Teich, le Parc Naturel de Camargue, Fréjus, etc. A l’inverse, il pourrait faire tellement chaud et sec dans le sud-est de la France, en voie d’aridification, qu’il serait impossible d’y demeurer faute, notamment, de ressource suffisante en eau potable.
Faut-il dans ces conditions rénover les bâtiments dans ces zones ?
Quel sens peut avoir une politique subventionnée, et obligatoire, de «rénovation énergétique» lorsqu’il faudrait plutôt anticiper la migration des populations, des activités et des infrastructures ? De manière un peu caricaturale, il nous semble utile de se demander s’il faut obliger l’installation des robinets thermostatiques dans un bâtiment qui ne pourra plus être occupé à moyen terme…
Cette étude comporte 7 pages et date de mars 2024.
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