Par Bruno Pays, Professeur affilié à Paris School of Business
La question choisie pour titre de cet article est paradoxale : bien d’usage, le logement de la personne semble exclusif de toute activité économique. Mais les évolutions techniques et sociétales ont rendu possibles ou même suscité d’autres utilisations de l’habitat : aujourd’hui, une résidence principale peut constituer un actif de rapport.
La place de la résidence principale dans les patrimoines des particuliers est singulière : elle constitue l’actif le plus important, mais sa durée de conservation, sa liquidité réduite et les charges dont elle s’assortit peuvent s’avérer préjudiciables à une allocation d’actifs diversifiée et performante. Son particularisme s’illustre également aux niveaux juridique et fiscal, ainsi qu’en témoignent les illustrations du droit au logement, l’exonération de la plus-value de revente, les abattements de 30 % pour l’IFI et de 20 % en cas de transmission successorale, et plusieurs possibilités de dégrèvement des impôts locaux.
Cette chronique comporte 7 pages et a été publiée en Avril 2022.
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