Par Bruno PAYS – Professeur à l’INSEEC
Ersatz d’ISF pour les uns, frein à l’investissement immobilier pour d’autres, l’IFI n’a pas mis fin aux controverses sur l’utilité d’un impôt sur la fortune nées avec la création de l’IGF en 1982.
Supprimé par la plupart de nos voisins, il participerait à l’expatriation des plus riches, sans augmenter significativement les recettes fiscales. Mais le remplacement en 2018 de l’ISF par l’IFI n’a pas permis de mettre d’accord ses détracteurs avec les partisans d’une plus grande justice sociale. Le rétablissement de l’ISF figurait ainsi au nombre des principales revendications du mouvement des Gilets jaunes. L’exécutif ayant subordonné toute décision sur le sujet à une évaluation des résultats de l’IFI, son maintien en 2019 s’opérera sans changement de grande ampleur.
Toutefois, une année d’application de cet impôt a conduit le législateur à aménager ses modalités et permis à l’administration de lever plusieurs incertitudes.
SOMMAIRE
I.- Les règles d’évaluation précisées
II.- Des déductions moins nombreuses
III.- Des possibilités de plafonnement limitées
IV.- Des obligations déclaratives renforcées
Cette chronique comporte 7 pages et a été publié en mai 2019.
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