Par Bruno PAYS, Professeur affilié à la Paris School of Business
Nos concitoyens sont réputés aimer l’immobilier, mais leurs acquisitions concernent essentiellement des biens d’usage et lorsqu’ils réalisent un investissement locatif – environ 8 % des ménages selon l’INSEE-, leur choix se porte presque toujours sur un logement. Le créneau des murs de boutiques est cependant apprécié, en dehors du cénacle des professionnels, par un petit nombre de connaisseurs, attirés par des rendements élevés et des contraintes réduites par rapport à l’habitat : la rareté de l’offre témoigne de son succès, les biens concernés étant conservés durablement par leurs propriétaires et souvent transmis de génération en génération. Mais depuis deux ans, la conjoncture n’a pas épargné le secteur du commerce, confronté également à une mutation structurelle.
I.- Un environnement économique moins porteur
II.- Une altération des rapports locatifs ?
III.- La stabilité fiscale à l’épreuve de la crise économique
Cette chronique comporte 7 pages et a été publiée en Mai 2021.
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